LA PLANETE DES SINGES
Ce samedi là, j'avais le choix : un stage d'accrobranche ou une salle obscure.
Finalement, j'ai fais les 2...Direction : la Planète des Singes (volet 3).
D'abord un constat : les singes sont intelligents et les producteurs aussi. Ils n'ont pas trahi l'esprit de cette trilogie. Pas facile quand on sait que la malédiction du 3ème volet a généré tant de navets mémorables (ou pas).
Le film ? Une vraie réussite avec un parfait alignement des planètes. Le scénariste a respecté le fragile équilibre action/émotion avec l'agilité d'un tamarin soyeux glissant sur son arbre.
Ici, on est plus dans la Planète des Songes que dans la Planète des Flingues , et c'est tant mieux.
Le film doit beaucoup à la performance d' Andy Serkis (César) .
Plus familier des personnages imberbes (Gollum, c'est lui!), son talent est aussi compatible avec les poils. Les traits de son visage trahissent à la perfection ses émotions. Un visage ultra expressif donc mais aussi un regard d'acier tout droit sorti d'une usine d'ArcelorMittal.
Son interprétation simiesque laisse sans voix…César en mérite un. Ils auraient même du l'appeler Oscar.
Au final, cette fable sylvestre est une salutaire leçon d'humanité et d'humilité.
Un sommet à placer dans la canopée de l'histoire d'Hollywood. Alors, quittez votre canapé et bondissez voir ce chef d'oeuvre.
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